Utilisation du simulateur pour la formation

La section vol à voile a commencé à intégrer le simulateur de vol pour la formation des pilotes. D’autres clubs ont tenté l’expérience avant nous et tous s’en félicitent. Notre simulateur est constitué d’un cockpit, avec deux sièges en double commande, et d’un logiciel sur PC. Il est statique et n’est pas monté sur vérins mais toutes les commandes, manche, palonnier, aérofreins et largage sont réelles. Le logiciel utilisé s’appelle Condor et vous pouvez même l’essayer sur un PC équipé d’un joystick.

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Les simulateurs de vol on fait de gros progrès dans leur modélisation de la réalité, mais ils ne remplaceront jamais une expérience réelle. Ils ont cependant un certain nombre d’avantages :

  • Le élèves de sont pas stressés, en tout cas beaucoup moins qu’en situation réelle. En début de formation ils ont parfois peur de perdre le contrôle du planeur. Le stress en vol dégrade les capacités intellectuelles des pilotes. Des expériences ont démontré que leurs performances en calcul ou en logique diminuaient en vol. Dans la salle du simulateur tout le monde est beaucoup plus détendu.
  • On peut organiser des séances avec plusieurs élèves simultanément. Chacun apprend des essais et des erreurs des autres.
  • Il est possible de recharger les situations pédagogiques presque instantanément. Dans la réalité, avec les débutants, une proportion importante du temps de vol est consacrée à la reprise d’altitude par l’instructeur. Quand la météo est difficile, l’instructeur n’a parfois le choix qu’entre garder les commandes pour rester en l’air ou les laisser à l’élève et atterrir après quelques minutes.
  • A chaque fois que c’est utile, on peut mettre le simulateur en pause afin de donner des explications supplémentaires au tableau.

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Le simulateur nous permet d’aborder le pilotage de base, ligne droite, virage. Les effets secondaires comme le lacet inverse et le roulis induit sont bien rendus de même que l’inertie de la machine. Les élèves peuvent ensuite s’entraîner au décollage au treuil ou au remorqué, à l’atterrissage et à la prise de terrain.

L’exploitation des ascendances est possible. L’atmosphère est cependant un milieu très complexe et les pilotes formés au simulateur auront encore besoin de nombreuses heures de pratique réelle avant d’en maîtriser les subtilités. C’est d’ailleurs un peu la philosophie du vol à voile, toujours mieux comprendre les phénomènes météo pour en tirer un meilleur parti et voler plus longtemps, plus loin et plus vite.

On peut également étudier la navigation et les tactiques de vol en circuit. Nos calculateurs et systèmes de navigation deviennent de plus en plus complexe. Le simulateur offre un environnement idéal pour leur prise en main.

L’initiative a rencontré un vif succès. On refuse souvent du monde, si vous voulez essayer, contactez-nous, on essaiera de vous trouver une place.

On vous donne rendez-vous pour un premier bilan quand nos élèves seront en fin de formation.