Archives de catégorie : Vol à voile

Articles sur le vol à voile et la section planeur

Un Record dans les Hauts de France ! C’est à Abbeville ! Et c’est encore un défi gagné par « Alexandre, le Bienheureux ! »

Vendredi 7 Mai 2021

Alexandre Fierain, du Pôle Espoir de la FFVP

Ce vendredi 7 Mai est un jour à marquer d’une pierre blanche pour le Club de Planeurs d’Abbeville-Buigny-Baie-de-Somme.

Notre Champion Vélivole, Alexandre Fierain, a plané sur 805 km en 7h50, à 105 km/h de moyenne au départ et retour à Abbeville.

Trace des 805km !

Alexandre a gagné son pari, reprenant la route aérienne en direction de l’aérodrome de Châlons-en-Champagne à 230km, terrain où il a réalisé son premier championnat de France Junior en 2017 à l’âge de 17 ans.

C’est vrai qu’il a toujours aimé ça, voler ! depuis son plus jeune âge, il en a rêvé, de glisser, de planer, de prendre l’air sous toutes les latitudes et le plus vite possible. Bon sang ne saurait mentir et les membres de la famille Fierain sont de fiers représentants du Vol en Planeur Abbevillois !

Un jeune rêveur qui ne lâche rien !

Laissons Alex nous raconter son vol !

« Me levant à 8h, c’est décidé, les prévisions météo se confirment, c’est la journée à ne pas rater, le fameux jour J.

Topmétéo et Skysight (sites web de prévisions météo dédiés au vol à voile) prévoient d’excellentes conditions de vol dans tout le “grand” Nord de la France. En partant en vélo de chez moi pour aller à l’aéroclub, les cumulus commençent déjà à se former dans le ciel Abbevillois. Il n’y a plus de temps à perdre.

Après avoir rempli les ballasts de l’ASW 27b, un des meilleurs planeurs de 15m d’envergure et avoir mis en piste à 10h, j’affiche un circuit de 900km dans le calculateur LX9000 de LXNav, je me sens capable de le faire.

Le ciel est magnifique vu du sol.

Après un petit problème technique avec le remorqueur, je décale mon décollage de 40 minutes et je réduis mon circuit à 800km.

J’entame donc un départ à 11h d’Abbeville à 1000m d’altitude en direction de l’aérodrome de Châlons-en-Champagne à 230km d’Abbeville.

Et c’est parti !

Le départ n’est pas aussi facile que prévu, mais le vent va m’aider et me pousser vers mon point de virage. Je fais donc le pari de garder toute l’eau dans le planeur en misant sur le fait que la journée va s’améliorer. Je tourne à Châlons à 13h07 pour mettre le cap sur le terrain de Cambrai, toujours en gardant de l’eau dans le planeur pour permettre de gagner en vitesse moyenne quand les conditions seront meilleures. Le vent passant plein Ouest au moment où je remonte vers Cambrai, j’éprouve plus de difficultés à bien cheminer et à trouver les thermiques pour avancer rapidement. Je déballaste donc un peu d’eau, voyant que les conditions ne sont pas aussi bonnes que je le pensais. De plus mon GPS principal n’a plus de batterie car elles sont restées dans le planeur depuis le dernier vol, ce qui m’oblige à oublier mon circuit prévu au départ.

Tout seul ou à deux, c’est toujours la joie !

Après avoir tourné Cambrai à 15h avec 400km au compteur, je me dis qu’il est encore possible de tenter le 750km et de rentrer à Abbeville avant l’arrivée du voile de l’entrée maritime et de la brise de mer habituelle. Je prends le cap de Sedan, point de virage que j’avais déjà tourné en 2019 lors de mon 1er 600km comme prévu. Afin de rester dans le lit du vent et dans les meilleures conditions, je continue donc vers l’Est avec le vent qui me pousse, tout en sachant que j’aurais du vent de face pour rentrer et qu’il me faudra faire attention à l’affaiblissement des conditions en fin de journée. En avançant au fur et à mesure, je me rends compte que les 800km de distance libre restent possibles.

Tout en grâce et en légèreté !

Je fais demi-tour à 16h20 au Sud-Est de de l’aérodrome de Sedan à 240km d’Abbeville. Mentalement je me dis que je n’ai plus qu’à rentrer et que dans tous les cas je pourrais me poser à Amiens, en ayant fais 750 km. C’est à partir de Sedan, que profitant des alignements de cumulus, j’entame une magnifique transition d’1h05 pendant laquelle je parcours 153km sans spiraler, ce qui était un record pour moi. Juste avant Amiens je vois le voile qui commence à arriver par le Sud, et je commence à voler plus haut en reprenant un thermique qui me propulse à 1900m ce qui me permet d’être en local d’Abbeville pour pouvoir rentrer en direct et ne pas me vacher.

Je passe à la verticale du terrain d’Abbeville à 18h38, en passage bas, afin de fêter dignement ce vol de 805 km en 7h50 de vol, réalisant donc une vitesse moyenne de 105 km/h.

Ce vol est le plus grand réalisé dans les Hauts de France, avec départ et retour à Abbeville. »

Quelle journée, les amis !

Cela s’engrange dans mes souvenirs, comme le point focal de tous mes meilleurs vols, ici en Picardie et aussi dans les alpes avec l’équipe de la FFVP.

À bientôt pour de nouvelles aventures et de nouveaux défis !

Crédits photos : Alexandre Fierain

Textes : Alexandre Fierain, Françoise Sockeel

Mme La Maire de Poitiers, Laissez nous vivre !

Mardi 6 Avril 2021

Pour nous tous et pour les Associations aéronautiques d’aide à l’enfance !

Laissez nous vivre !
La Sentence de Mme la Maire de Poitiers est une honte !
L’année dernière, l’aéroclub d’Abbeville Baie de Somme a participé avec le plus grand plaisir à un événement de l’une de ces associations « Rêves de Gosse » en leur prêtant un de nos avions.
Quelle joie dans le regard de ces jeunes malades et leurs accompagnants et quelle fierté pour nous d’avoir pu enrichir leur goût de vivre et de lutter pour leur rêve d’avenir.
Que dirons nous à nos propres enfants plus tard lorsqu’ils nous parleront de leurs espoirs ?
Mme la Maire n’a aucun pouvoir sur les rêves qui permettent aux enfants ou aux adultes de survivre !
Laissez nous vivre, survivre et oser vivre nos rêves, comme tant de Femmes et Hommes l’ont osé avant nous, avec audace et passion, comme les Pionniers de l’aéronautique dans notre région Picarde, dont les qualités nous portent encore aujourd’hui !!!
Haut les cœurs pour notre liberté de voler !

Et lui, Mme la Maire de Poitiers,
Vous ne pensez pas qu’il en a rêvé ?
Merci Thomas d’avoir osé y croire
Et d’avoir réalisé vos rêves !

Thomas Pesquet, Pilote ,Spationaute, Cosmonaute !

Oui, je la laisserai toujours rêver !
Et je ferais tout pour l’aider à réaliser ses rêves !
« Bonjour Monsieur, Je peux monter dans ton bel avion bleu ? »
Violette, 5 ans à Abbeville.

Osez la regarder en face et lui supprimer ses rêves !

Nous tiendrons bon, nous évoluerons et nous continuerons à former ces élèves qui porteront haut les valeurs de l’aéronautique, celles de nos Aviateurs Aventuriers Picards, ces merveilleux créateurs visionnaires !

La Déclinaison du Rêve !

Comme un oiseau ! Je rêve, tu oses, elle décolle, nous volons, vous planez, ils vivent, en toute liberté, intensément, enfin !

Françoise Sockeel

Crédit photos : Facebook, Françoise Sockeel

L’aéroclub d’Abbeville-Buigny-Baie de Somme a trouvé 10 bonnes raisons pour faire connaître et célébrer Adrienne Bolland et les 100 ans de sa traversée des Andes !

1er Avril 2021

Merci à Christophe Lentz, notre Formateur du BIA, spécialisé dans l’histoire de l’aviation, qui nous a généreusement concocté un superbe Diaporama, pour ce mémorable évènement !

En Argentine aussi, on célèbre le centenaire d’un exploit de la Française Adrienne Bolland, pionnière de l’aviation.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/en-argentine-on-celebre-le-centenaire-d-un-exploit-de-la-francaise-adrienne-bolland-pionniere-de-l-aviation_4336117.html#xtor=CS2-765-[autres]-

Pendant les 2 prochains jours, des visio conférences seront présentées à l’Aéro-Club de France et au Musée de l’Air en Hommage à Adrienne Bolland.

À bientôt pour d’autres aventures !

Françoise Sockeel et Christophe Lentz

Les 100 ans de la traversée des Andes d’Adrienne Bolland ! Un tel Anniversaire, Ça se fête !

Vendredi 26 Mars 2021

Pour vous tous, élèves du BIA ou pas, cette année nous allons fêter plusieurs centenaires.

Le 1er de la série est celui de la traversée des Andes par l’Aviatrice rebelle et volontaire, Adrienne Bolland, le 1er avril 1921.

Sa Devise : « J’ai peur, donc j’y vais ! »

L’Association Française des Femmes Pilotes ( AFFP ) proposera comme chaque année des Bourses Sportives de Pilotage pour les jeunes élèves ou Femmes Pilotes désirant investir dans un projet aéronautique .

Pour cela une souscription est lancée afin de proposer des Bourses dans le cadre d’un hommage à Adrienne Bolland.

Faites un Don !

Des Bourses de Pilotage seront offertes cet été, par l’AFFP !

Voir sur le site :

http://www.femmes-pilotes.com/

Mais qui est Adrienne Bolland ?

Adrienne Bolland obtient son brevet de pilotage le 29 janvier 1920 après une formation débutée le 16 novembre 1919 à l’école de pilotage Caudron située au Crotoy en baie de Somme, devenant ainsi la 13e femme titulaire d’un brevet de pilote et elle réussit également la performance d’être la première femme pilote d’essai engagée par René Caudron, le 1er février 1920 et ce, pour trois ans. Le 25 août 1920, elle est la première femme pilote à traverser la Manche depuis la France (Harriet Quimby l’avait traversée, quant à elle, depuis l’Angleterre en 1912).
Au grand rassemblement aérien de Buc des 8, 9 et 10 octobre 1920, elle est la seule femme à piloter, Melle Farman étant encore trop jeune pour avoir reçu son brevet, aux côtés des as : Fonck, Nungesser, Romanet, Casale, Bossoutrot … Elle entend parler des « macchabées de la cordillère des Andes » et supplie Caudron de l’envoyer là-bas, « juste pour voir ».

Journal  » El Grafico  » 19 Mars 1921

Arrivée à Buenos Aires en janvier 1921 avec deux G.3 démontés dans des caisses, et le mécanicien René Duperrier de la firme Caudron à ses côtés, elle réalise la propagande commerciale demandée par l’avionneur sitôt les avions arrivés et remontés. Mais dès son installation à l’hôtel Le Majestic, la presse argentine met au défi l’aviatrice de passer la cordillère des Andes. Piquée au vif dans son orgueil, elle décide, à la mi-mars, de rejoindre Mendoza, malgré le refus de Caudron de lui envoyer un avion plus puissant. Elle arrive en train, dans la capitale de la province nichée aux pieds de la cordillère, le dimanche 20 mars, avec un des deux G.3 et fait deux essais devant toute la ville, avant de s’envoler à l’aube du 1er avril. Le plafond du Caudron G.3, construit en bois et toile, moteur le Rhône de 80ch, est à 4 000 mètres, alors que la route qu’elle a choisie, la plus directe, à la différence de ses prédécesseurs, par le Col de la Cumbre et le monument du Christ Rédempteur des Andes, la fait passer à proximité du point culminant de la chaîne, l’Aconcagua, à 6 962 mètres d’altitude. En partant, elle est convaincue de ne jamais sortir vivante de cette traversée sans carte ni instrument de navigation.
Après 4h15 d’un vol épique, où elle se perd et doit chercher son chemin entre les flancs à pic des montagnes, à une moyenne de 50 kilomètres à l’heure, après un choix vital qui la rendra célèbre lorsqu’elle révélera comment se prit sa décision, elle se pose sur la piste de Lo Espejo, l’école militaire d’aviation de Santiago du Chili, aujourd’hui El Bosque.
Elle reçoit au Chili un accueil d’autant plus triomphal que l’exploit paraissait invraisemblable. Grand absent, le Consul de France à Santiago ne s’est pas déplacé, croyant à un poisson d’avril !
Toutes ses péripéties sont relatées dans la biographie que Martine Laporte a publiée en 2015 : Adrienne Bolland, la déesse des Andes.

Photo Tallandier Bridgeman Images

Elle revient en France, en juillet 1921, après une longue tournée en Argentine et en Uruguay. Profitant de sa notoriété, elle participe à de nombreux rassemblements aériens durant lesquels elle exhibe ses capacités techniques. Le 27 mai 1924 à Orly, elle bat le record féminin de looping en réalisant 212 boucles en 72 minutes, son objectif était de battre les 962 loopings du record masculin établi en 1920 par son ami Alfred Fronval, mais les fils des bougies de son Caudron C.27 F-AGAP lâchèrent.
Avec Maurice Finat et le lieutenant Robin, fondateurs de l’Escadrille Mamet, elle devient l’acrobate de l’air la plus active et la plus populaire de France, et la seule femme « propagandiste » de l’air pour le ministère des Transports Aériens. Dans la France rurale et peu au fait de la réalité des plus lourds que l’air, en 1926, la petite troupe connaît toutes les mésaventures possibles.
En 1930, six années après leur rencontre, elle épouse l’aviateur Ernest Vinchon, à Paris.

En 1934, Louise Weiss lui demande de l’aider dans la cause du vote des femmes. Elle fait en sorte que Maryse Bastié et Hélène Boucher s’engagent dans ce combat.
Opposée à tous les totalitarismes, prônant l’humanisme vrai, amie des mécaniciens, de peintres comme Moïse Kisling, d’auteurs tel Pierre Dac et de la première chroniqueuse de l’air : Louise Faure-Favier, tout autant que de Liane de Pougy, ancienne courtisane et maîtresse de toutes les têtes couronnées des années 1900, elle devient l’ardent soutien du nouveau ministre de l’Air, le jeune Pierre Cot. Très proche de Jean Moulin et du responsable de l’Aviation populaire, Sadi-Lecointe, elle l’aide au recrutement des pilotes de l’escadrille España dirigée par André Malraux, à partir de 1936. Ses choix et ses positions politiques ouvertement à gauche lui font subir de nombreux sabotages ; elle connaît sept accidents graves.
En 1940, elle décide, avec son mari, de rester dans la zone occupée par les Allemands, puis de rejoindre le réseau CND-Castille du Loiret. À Donnery, le couple se charge du repérage des terrains susceptibles d’aider les Forces aériennes françaises libres.


Les lauriers de la gloire


En 1961, Air France fête les 40 ans du survol historique de la cordillère des Andes en offrant le voyage au couple Bolland-Vinchon.
Ernest Vinchon, mort en 1966 à Pau, est enterré à Donnery.
En 1971, Air France fête le cinquantenaire du passage des Andes en affrétant un avion spécialement pour Adrienne et 30 de ses amis. Leur tournée les mène de Rio à Santiago en passant par São Paulo, Montevideo, Buenos Aires et Mendoza.
Adrienne Bolland, décédée à Paris le 18 mars 1975, rejoint son époux au cimetière de Donnery dans le Loiret, berceau de sa famille. Seuls son frère et quelques membres d’honneur des Vieilles Tiges sont présents à ses obsèques.
Elle est la seule gloire des « ailes françaises » à ne pas avoir de monument à son nom en France ou à l’étranger.
En 2018, un fonds d’archives familiales est versé aux Archives départementales du Loiret.

Décorations, distinctions et hommages

  • Chevalier de la Légion d’honneur en 192419, elle est promue officier en 1947.
  • Décorée de l’ordre du mérite au Chili (après décret spécialement voté pour elle en 1921).
  • Vice-présidente de l’Association nationale des Résistants de l’Air.
  • Présidente d’honneur de l’Aéro-club de France.
  • Reine des vendanges de la province de Mendoza (Argentine), ville dont le gouverneur lui offre les clefs en 1971.
  • Médaillée d’or de l’Aéro Club de Buenos Aires.

Évènements futurs :

Cette année, l’AFFP organise un grand évènement pour le centenaire de la traversée des Andes par Adrienne Bolland. Cet évènement se déroulera en visio conférences le 1 er et 2 avril 2021 et celle du 1er avril sera retransmise partiellement sur notre Facebook, Instagram et visible sur notre Youtube.
L’AFFP vous souhaite une agréable journée.
Cordialement,
Communication AFFP

Encore une belle opportunité pour faire connaître et développer notre passion !

Vous pouvez tous nous aider !

Source historique : Wikipédia,
Sources photos : AFFP, Wikipédia et Sites personnalisés indiqués.

Françoise Sockeel

Ne pas oublier ! Samedi, c’est L’AG ! Avez vous pensé à voter ?

Mardi 9 Mars 2021

Ça y est ! Samedi, c’est l’Assemblée Générale de notre Aéroclub d’Abbeville-Buigny-Baie-de-Somme !

Prendre un peu de hauteur, c’est pas mal non plus !

Vous avez reçu par courrier tous les papiers nécessaires, mais avez vous pensé à voter et les envoyer pour être référencés et comptabilisés ?

Samedi 13 Mars sera le dernier jour et l’après-midi les choix seront faits !

Pour la gestion, l’administration, la sécurité, la représentation de nos différentes spécialités, le changements de certains statuts, tout y est ! Il faut les approuver ! Alors foncez ! Il est encore temps de vous précipiter pour vérifier vos papiers, les mettre dans l’enveloppe, la coller et la poster !

Sinon en dernier recours, il est possible samedi matin, de venir nous l’apporter ou de la déposer dans la boîte prévue à cet effet ! Mais c’est le dernier délai !

À partir de 17h, il y aura une AG qui se fera en mode visio-conférence sur ZOOM .

Notre président vient de vous envoyer par courriel, les indications pour pouvoir y participer, si vous le désirez.

Alors, on vous y attend en toute amitié !

Prêt à voter et à participer à l’AG !

Belle journée et votez ! Il faut y penser !

À samedi, sur l’ordi !

Françoise Sockeel

On y a cru ! On a tenu ! On l’a vécu !

2 Novembre 2020

Retour d’expérience sur une belle aventure : la fête aérienne des 90 ans de l’aéroclub d’Abbeville-Baie-de-Somme !

Un avion de tourisme de type cessna à travers le rotor du dauphin de la 35F. Dimanche 13 Septembre 2020

Malgré quelques esprits chagrins qui présageaient, bien trop tôt, d’une chronique d’un échec annoncé, nous avons géré la fête aérienne des 12 et 13 Septembre 2020 avec efficacité, ténacité et sécurité pour tous.

Ce fût 2 jours de Passion aéronautique partagée, avec tous nos invités, intervenants et Femmes Pilotes.

Les Femmes Pilotes d’Abbeville !

C’est avec un calendrier serré, riche en invités, triés sur le volet, que nous avons enthousiasmé les adhérent(e)s venus de toutes contrées pour nous assurer de leur amitié !

Dès le vendredi soir, les avions des premiers passionnés ont fait leur arrivée !

Place aux avions « Vintage » de l’Association « Renaissance du Caudron Simoun » !

Une première soirée de l’amitié, apéro et moules-frites de William déclenche les festivités !

Dès le samedi matin, expositions, conférences historiques et films sur les « Femmes Pilotes » et l’aéronautique en Picardie se succèdent jusqu’à la nuit tombée ! La Marine Nationale, l’Armée de l’Air nous accompagnent dans cette promotion des Carrières !

Puis vers 19h « Soirée de Gala! »

En présence d’  « Édouard Brondel  » arrière-arrière petit-fils de Gaston Caudron, créateur-visionnaire avec son frère Gaston, des Avions Caudron à Rue et de « Christine Debouzy » présidente de l’Association Française des Femmes Pilotes qui offre aux lauréates de l’année la bourse aéronautique chèrement gagnée !

Demain est un autre jour !

Nous le verrons bientôt !

Francoise Sockeel

Crédits photos : Vincent Détaille, Romuald Le Henaff ( Marine Nationale)

Y a d’la joie ! Bonjour, bonjour, du stage de Troyes !

15 Juillet 2020

Abbeville à Troyes les Planeurs s’envolent !

Dès le matin , l’équipe est au taquet pour préparer la journée ! Sortir les Planeurs du hangar, réviser les machines, sélectionner les pilotes, analyser les circuits à effectuer, vérifier la météo et les NOTAM ! Le briefing est complet ! Tout le monde est prêt ! La journée peut commencer !

La météo n’est pas idéale, mais on s’en moque, on a tous le moral ! Aujourd’hui, on est passé entre les « Grains » et on a gardé notre entrain ! Là bas, plus loin, c’est moins bien !

A la fin de la journée, qui c’est qui s’y colle ? Les Femmes Pilotes Vélivoles !!!!!

Mais, ne vous inquiétez pas les garçons ! On vous a laissé de quoi travailler, non mais !!!!

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Françoise Sockeel

À un, à deux, à Troyes, le stage de Planeurs d’Abbeville commence, la météo est là, on y va de ce pas !

13 Juillet 2020

Le Covid ne passera pas !

Tout le club d’Abbeville est arrivé pour deux semaines de stage intensif de Planeurs, à Troyes Barberey, comme tous les étés depuis 10 ans maintenant.

Tous les participants sont prêts dans les meilleures conditions de sécurité et de technique.

Remorqueurs, instructeurs, élèves motivés, nous sommes tous prêts à passer un bel été.

Daniel, Thibault ou Olivier au remorquage.
Suzanne, Fred, Mathieu ou Baptiste au briefing du matin.

Les Planeurs sont en place, au remorquage ou au treuil ! La vie est belle quand on aime avoir la tête en l’air , dès l’aube, dans l’Aube !

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Françoise Sockeel

Crédits photos : Facebook Auteur inconnu, Françoise Sockeel

Des Nouvelles, en voilà ! Point par point, pas à pas, Covid ou pas, on sera encore là !

27 Mai 2020

Quelques infos générales de notre Président Jean Pierre Lignier, sur la situation du club depuis le confinement

Vous l’avez sans doute remarqué, le mauvais temps a sévi depuis le 1 er janvier jusqu’au 16 mars, début du confinement.
Et alors, miracle (façon de parler !) le soleil est arrivé et ne s’est que très peu interrompu durant ces deux derniers mois. Il est dans doute de connivence avec les oiseaux et autres animaux qui ainsi ont pu s’épanouir en toute tranquillité.

Et nous sommes restés cloués au sol !
Alors comment l’aéroclub vit-il cette période ?

Pas tous comme ça, bien sûr !

Tous les responsables sont restés opérationnels et ont assuré la veille, la surveillance, et la continuité administrative et relationnelle avec nos différents interlocuteurs dont les autorités de tutelle.
– Il a fallu annuler notre assemblée générale annuelle, prévue pour le 4 avril. Je ne sais pas encore si nous pourrons, et s’il sera nécessaire, de la programmer pour l’automne. Il y a un impératif cependant : la présentation des comptes financiers et du rapport d’activité. C’est en principe obligatoire une fois par an pour toute association.
– Le Conseil d’Administration du 3 avril a été annulé. Celui du 3 juillet reste incertain. Tout dépendra des autorisations de tenue de réunions à plus de 10 personnes qui seront accordées ou non d’ici là.
– La fête aérienne des 90 ans, prévue pour les 12 et 13 septembre a été remplacée par un weekend portes ouvertes moins ambitieux et moins lourd tant financièrement que règlementairement. Il n’était pas possible en effet, compte tenu des circonstances, de nous engager dans la réservation d’un plateau aérien à la hauteur de l’événement. Mais les portes ouvertes elles-mêmes restent tributaires de ce qui sera autorisé à la fin de l’été. Si cela peut se faire, nous compterons évidemment sur vous. Voici le lien pour voir les préparatifs !

http://meeting2020.aeroclub-abbeville.fr

– Le BIA : les cours présentiels n’ont pu se terminer tels qu’ils étaient prévus. Par conséquent, pour boucler le programme, nous nous sommes lancés dans une formation par vidéo conférence, qui s’est plutôt bien déroulée malgré quelques inévitables couacs. Une expérience nouvelle pour les formateurs. L’examen lui-même ne s’est pas tenu le 20 mai comme c’était annoncé. A ce jour on ne sait pas quand il aura lieu.

Pourtant , ils ont tous bien révisé !!!!


– Jean-Yves a été placé en chômage partiel. Il venait une fois par semaine pour un peu de nettoyage, de vérifications et de tonte (eh oui ! l’herbe a continué à pousser). Depuis début mai, il travaille 3 jours sur 5, et reprendra à plein temps au début juin.


– Olivier venait de régulièrement pour achever la mise en état des planeurs, qui étaient donc prêts pour la reprise des vols en solo le 14 mai (premier pilote à s’envoyer en l’air : Alexandre FIERAIN, sur Duo Discus, suivi de peu par Olivier et Suzanne).

Alexandre lors de son premier 400 km, cette année !


– Pendant le confinement, il a été possible de procéder à une révision du Nynja, grâce aux deux Philippe et à Jean-Yves. Nous avons convoyé le DR 400 jusqu’à l’atelier de maintenance de Lille Lesquin, où il subira sa visite des 6 ans , avec une immobilisation probable jusqu’à la fin juin.
– L’activité aérienne a été nulle pendant 2 mois, sauf pour le C 172 F-HABE, utilisé par la Police de l’Air et des Frontières.

Il n’est pas chez nous, mais il a de l’allure, non ?


– Les planeurs ont bien entendu été cloués au sol, comme les autres appareils. Le stage annuel de Troyes est évidemment compromis dans sa forme habituelle. Peut-être un cantonnement à Abbeville cette année ?

Il faut cependant que chacun soit bien conscient qu’il est nécessaire que l’activité reprenne. Vous connaissez les conditions actuelles, évidemment contraignantes. J’espère qu’elles seront très vite allégées.

Même elle, si il le faut !!!

                                                                                                              L’équipe dirigeante.

A bientôt pour de meilleures nouvelles et un retour bien géré !

Françoise Sockeel

Et, c’est reparti !!! Déconfinés, mais bien protégés !

13 Mai 2020

Chers Amis Pilotes,
Ça y est !
Nous avons l’autorisation de reprendre les vols en solo,
pas de double commande, pas de VI,
Les personnes qui n’ont pas fait de vol de reprise en début d’année
vous devrez attendre encore un peu !
N’oubliez pas les Gestes Protecteurs et
Port du masque obligatoire sur le terrain.
Voilà bon vol à tous.

Gardons nos masques et les bons protocoles nécessaires !

N’hésitez pas à vous renseigner à l’aéroclub pour nous retrouver et de nouveau prendre l’air !

Alors, Alex le Champion du « Pôle Espoir », on piaffe pour la reprise !!!

Et n’oubliez pas, notre projet est toujours là !

La Fête Aérienne d’Abbeville pour les 90 ans de la Fondation de l’Aéroclub et le 10ème Anniversaire du Rassemblement des Femmes de l’Air, on y croit !

Les préparatifs sont toujours en cours, et voilà !

Voici l’accès au lien du site Internet de la Fête Aérienne, qui sera réactualisé en fonction des nouveautés et directives officielles.

Allez le voir régulièrement !

https://meeting2020.aeroclub-abbeville.fr/

Et ce sera bientôt le retour dans les airs et sur les pistes !

Belle semaine et prenez soin de vous !

ça c’est la joie !

Françoise Sockeel