Merci à Christophe Lentz, notre Formateur du BIA, spécialisé dans l’histoire de l’aviation, qui nous a généreusement concocté un superbe Diaporama, pour ce mémorable évènement !
En Argentine aussi, on célèbre le centenaire d’un exploit de la Française Adrienne Bolland, pionnière de l’aviation.
Pour vous tous, élèves du BIA ou pas, cette année nous allons fêter plusieurs centenaires.
Le 1er de la série est celui de la traversée des Andes par l’Aviatrice rebelle et volontaire, Adrienne Bolland, le 1er avril 1921.
Sa Devise : « J’ai peur, donc j’y vais ! »
L’Association Française des Femmes Pilotes ( AFFP ) proposera comme chaque année des Bourses Sportives de Pilotage pour les jeunes élèves ou Femmes Pilotes désirant investir dans un projet aéronautique .
Pour cela une souscription est lancée afin de proposer des Bourses dans le cadre d’un hommage à Adrienne Bolland.
Faites un Don !
Des Bourses de Pilotage seront offertes cet été, par l’AFFP !
Adrienne Bolland obtient son brevet de pilotage le 29 janvier 1920 après une formation débutée le 16 novembre 1919 à l’école de pilotage Caudron située au Crotoy en baie de Somme, devenant ainsi la 13e femme titulaire d’un brevet de pilote et elle réussit également la performance d’être la première femme pilote d’essai engagée par René Caudron, le 1er février 1920 et ce, pour trois ans. Le 25 août 1920, elle est la première femme pilote à traverser la Manche depuis la France (Harriet Quimby l’avait traversée, quant à elle, depuis l’Angleterre en 1912). Au grand rassemblement aérien de Buc des 8, 9 et 10 octobre 1920, elle est la seule femme à piloter, Melle Farman étant encore trop jeune pour avoir reçu son brevet, aux côtés des as : Fonck, Nungesser, Romanet, Casale, Bossoutrot … Elle entend parler des « macchabées de la cordillère des Andes » et supplie Caudron de l’envoyer là-bas, « juste pour voir ».
Journal » El Grafico » 19 Mars 1921
Arrivée à Buenos Aires en janvier 1921 avec deux G.3 démontés dans des caisses, et le mécanicien René Duperrier de la firme Caudron à ses côtés, elle réalise la propagande commerciale demandée par l’avionneur sitôt les avions arrivés et remontés. Mais dès son installation à l’hôtel Le Majestic, la presse argentine met au défi l’aviatrice de passer la cordillère des Andes. Piquée au vif dans son orgueil, elle décide, à la mi-mars, de rejoindre Mendoza, malgré le refus de Caudron de lui envoyer un avion plus puissant. Elle arrive en train, dans la capitale de la province nichée aux pieds de la cordillère, le dimanche 20 mars, avec un des deux G.3 et fait deux essais devant toute la ville, avant de s’envoler à l’aube du 1er avril. Le plafond du Caudron G.3, construit en bois et toile, moteur le Rhône de 80ch, est à 4 000 mètres, alors que la route qu’elle a choisie, la plus directe, à la différence de ses prédécesseurs, par le Col de la Cumbre et le monument du Christ Rédempteur des Andes, la fait passer à proximité du point culminant de la chaîne, l’Aconcagua, à 6 962 mètres d’altitude. En partant, elle est convaincue de ne jamais sortir vivante de cette traversée sans carte ni instrument de navigation. Après 4h15 d’un vol épique, où elle se perd et doit chercher son chemin entre les flancs à pic des montagnes, à une moyenne de 50 kilomètres à l’heure, après un choix vital qui la rendra célèbre lorsqu’elle révélera comment se prit sa décision, elle se pose sur la piste de Lo Espejo, l’école militaire d’aviation de Santiago du Chili, aujourd’hui El Bosque. Elle reçoit au Chili un accueil d’autant plus triomphal que l’exploit paraissait invraisemblable. Grand absent, le Consul de France à Santiago ne s’est pas déplacé, croyant à un poisson d’avril ! Toutes ses péripéties sont relatées dans la biographie que Martine Laporte a publiée en 2015 : Adrienne Bolland, la déesse des Andes.
Photo Tallandier Bridgeman Images
Elle revient en France, en juillet 1921, après une longue tournée en Argentine et en Uruguay. Profitant de sa notoriété, elle participe à de nombreux rassemblements aériens durant lesquels elle exhibe ses capacités techniques. Le 27 mai 1924 à Orly, elle bat le record féminin de looping en réalisant 212 boucles en 72 minutes, son objectif était de battre les 962 loopings du record masculin établi en 1920 par son ami Alfred Fronval, mais les fils des bougies de son Caudron C.27 F-AGAP lâchèrent. Avec Maurice Finat et le lieutenant Robin, fondateurs de l’Escadrille Mamet, elle devient l’acrobate de l’air la plus active et la plus populaire de France, et la seule femme « propagandiste » de l’air pour le ministère des Transports Aériens. Dans la France rurale et peu au fait de la réalité des plus lourds que l’air, en 1926, la petite troupe connaît toutes les mésaventures possibles. En 1930, six années après leur rencontre, elle épouse l’aviateur Ernest Vinchon, à Paris.
En 1934, Louise Weiss lui demande de l’aider dans la cause du vote des femmes. Elle fait en sorte que Maryse Bastié et Hélène Boucher s’engagent dans ce combat. Opposée à tous les totalitarismes, prônant l’humanisme vrai, amie des mécaniciens, de peintres comme Moïse Kisling, d’auteurs tel Pierre Dac et de la première chroniqueuse de l’air : Louise Faure-Favier, tout autant que de Liane de Pougy, ancienne courtisane et maîtresse de toutes les têtes couronnées des années 1900, elle devient l’ardent soutien du nouveau ministre de l’Air, le jeune Pierre Cot. Très proche de Jean Moulin et du responsable de l’Aviation populaire, Sadi-Lecointe, elle l’aide au recrutement des pilotes de l’escadrille España dirigée par André Malraux, à partir de 1936. Ses choix et ses positions politiques ouvertement à gauche lui font subir de nombreux sabotages ; elle connaît sept accidents graves. En 1940, elle décide, avec son mari, de rester dans la zone occupée par les Allemands, puis de rejoindre le réseau CND-Castille du Loiret. À Donnery, le couple se charge du repérage des terrains susceptibles d’aider les Forces aériennes françaises libres.
Les lauriers de la gloire
En 1961, Air France fête les 40 ans du survol historique de la cordillère des Andes en offrant le voyage au couple Bolland-Vinchon. Ernest Vinchon, mort en 1966 à Pau, est enterré à Donnery. En 1971, Air France fête le cinquantenaire du passage des Andes en affrétant un avion spécialement pour Adrienne et 30 de ses amis. Leur tournée les mène de Rio à Santiago en passant par São Paulo, Montevideo, Buenos Aires et Mendoza. Adrienne Bolland, décédée à Paris le 18 mars 1975, rejoint son époux au cimetière de Donnery dans le Loiret, berceau de sa famille. Seuls son frère et quelques membres d’honneur des Vieilles Tiges sont présents à ses obsèques. Elle est la seule gloire des « ailes françaises » à ne pas avoir de monument à son nom en France ou à l’étranger. En 2018, un fonds d’archives familiales est versé aux Archives départementales du Loiret.
Décorations, distinctions et hommages
Chevalier de la Légion d’honneur en 192419, elle est promue officier en 1947.
Décorée de l’ordre du mérite au Chili (après décret spécialement voté pour elle en 1921).
Vice-présidente de l’Association nationale des Résistants de l’Air.
Présidente d’honneur de l’Aéro-club de France.
Reine des vendanges de la province de Mendoza (Argentine), ville dont le gouverneur lui offre les clefs en 1971.
Médaillée d’or de l’Aéro Club de Buenos Aires.
Évènements futurs :
Cette année, l’AFFP organise un grand évènement pour le centenaire de la traversée des Andes par Adrienne Bolland. Cet évènement se déroulera en visio conférences le 1 er et 2 avril 2021 et celle du 1er avril sera retransmise partiellement sur notre Facebook, Instagram et visible sur notre Youtube. L’AFFP vous souhaite une agréable journée. Cordialement, Communication AFFP
Encore une belle opportunité pour faire connaître et développer notre passion !
Ça y est ! Samedi, c’est l’Assemblée Générale de notre Aéroclub d’Abbeville-Buigny-Baie-de-Somme !
Prendre un peu de hauteur, c’est pas mal non plus !
Vous avez reçu par courrier tous les papiers nécessaires, mais avez vous pensé à voter et les envoyer pour être référencés et comptabilisés ?
Samedi 13 Mars sera le dernier jour et l’après-midi les choix seront faits !
Pour la gestion, l’administration, la sécurité, la représentation de nos différentes spécialités, le changements de certains statuts, tout y est ! Il faut les approuver ! Alors foncez ! Il est encore temps de vous précipiter pour vérifier vos papiers, les mettre dans l’enveloppe, la coller et la poster !
Sinon en dernier recours, il est possible samedi matin, de venir nous l’apporter ou de la déposer dans la boîte prévue à cet effet ! Mais c’est le dernier délai !
Même si on est mal coiffé, , même si on a une question à poser, même si on se sent circonspect, tous les moyens sont à utiliser pour pouvoir voter pour l’AG !
À partir de 17h, il y aura une AG qui se fera en mode visio-conférence sur ZOOM .
Notre président vient de vous envoyer par courriel, les indications pour pouvoir y participer, si vous le désirez.
Depuis septembre dernier, c’était un peu tristounet !
Après la « Fête Aérienne » des 90 ans de notre association, qui avait terminé notre année aéronautique en toute beauté, nous attendions la suite des évènements !
À quelle sauce l’aéroclub allait il être mangé ? Nous espérions patiemment toutes les nouveautés, en attendant d’être « libérés » par la DGAC et nos instances réglementaires.
Pour l’instant nous sommes toujours plus ou moins confinés dans les ateliers et sans invités pour des promenades dans la baie, mais malgré les conditions de vols limitées, voilà, le printemps est arrivé et avec lui notre petit dernier !
L’ULM CTLS Club 80CV
Cet ULM Multi-axes moderne vient enrichir notre « écurie » ! Doté d’une avionique « Dynon » dernier cri, il peut être utilisé pour les leçons de pilotage, les voyages, la prise de photos de qualité avec son exceptionnelle visibilité et son confort optimal.
Alain et Jean-Pierre, à l’arrivée de ce nouveau bijou à Abbeville ! Ça donne envie, n’est ce pas ?
En voici les caractéristiques principales pour les « Fans » de technique !
La nouvelle version 2020 « GRAND TOURING » du CTLS du leader de l’aviation de loisir Flight Design.
Le CTLS GT est proposé en 2 motorisation Rotax carburateurs et injection 912iS est issue d’une longue recherche et analyse de la demande des pilotes de la catégorie Light Sport. Le CTLS inclus de nombreux équipements et modifications qui augmentent le confort et la performance.
Le CTLS est proposé avec un équipement digital GARMIN G3X double écrans et pack communication GARMIN et en version Dynon Avionics
Le CTLS est capable de relier Paris à Gilbraltar, Lisbonne ou Rome pour des trajets jusqu’à 2200km avec réserves. La cabine large et confortable et l’excellente visibilité au sol du CTLS rend le vol plus agréable et procure un meilleur environnement pour l’apprentissage.
5 raisons de sélectionner le CTLS :
L’avion haut de gamme du constructeur Allemand leader de l’aviation de loisir,
La cabine la plus spacieuse de sa catégorie pour voyager dans le confort,
Une autonomie qui simplifie les voyages et la gestion carburant,
Des qualités de vols irréprochables et une sécurité passive par sa conception rendent les vols plus sûrs,
Une facilité d’utilisation et un design robuste fait du CTLS, un avion conçu pour durer.
Ce petit bijou de technologie vient s’ajouter aux 2 ULMS multi-axes dont l’un est affecté aux remorquages des planeurs : l’ULM » Dynamic » et le « BEST OFF Nynja » 80 CV !
Le Dynamic Remorqueur et le Nynja Voyageur !
et aux 3 avions destinés à l’école de pilotage et aux voyages. Le « Robin » DR 400 160, le « Robin » DR 400 120, le « Cessna » C 172,
Les Avions de l’aéroclub d’Abbeville !
Non, celui là n’est plus en service !
Le Covid n’a pas ralenti la vie du club au cours de cette année 2020 !
Le Stage d’été de Planeurs à Troyes-Barberey s’est effectué comme chaque année, sans problème sanitaire et dans le respect des gestes barrières.
Les lauréats du BIA alimentent régulièrement l’école de planeurs. Neuf examens théoriques planeurs ont été délivrés et Baptiste Caudrelier a obtenu son BPP.
Toutes nos félicitations vont à Alexandre Fiérain, formé au club, maintenu inscrit en 2021, Espoir de la FFVP et qui participera, après Romorantin et Chalons en 2019, La Roche sur Yon en 2020, à trois épreuves du championnat de France en 2021 dont celle de Lille.
Bravo, Champion !
La promotion 2019 comptait 15 auditeurs et au final 12 inscrits aux épreuves. Nous comptons 11 reçus (dont 1 AB, 4 B, 5 TB) et donc l’échec d’un jeune.
Nous avons été invités à nous rendre au salon aéronautique du Bourget par les services de l’Armée. Superbe journée vécue à cinq, qui a permis de découvrir entre autres les écoles et les métiers de l’aéronautique et de voir de superbes démonstrations en vol d’appareils de tout type.
La promotion 2020 comptait 18 auditeurs et 17 inscrits aux épreuves. Les cours de préparation ont été menés par visioconférence un peu avant le confinement début mars et jusqu’à leur terme, non sans soucis de connexion, de son ou d’image ! L’examen prévu fin mai n’a eu lieu que le 30 septembre, quatre mois plus tard donc. Ceci est probablement la cause directe de l’échec de deux jeunes qui ont « décroché » dès le départ et n’ont pas fait les révisions nécessaires après une si longue attente. Les résultats académiques corroborent cette hypothèse.
Nous avons cependant le plaisir d’obtenir 15 reçus parmi lesquels 4 AB, 3 B et 7 TB (dont une place de troisième académique et 6 candidats dans les dix premiers de la Somme). Notre aéroclub se place encore parmi les meilleurs centres de formation.
Au fil des promotions, nous observons que les plus jeunes accompagnés en binôme par un parent réussissent tous, parfois même excellemment dans un examen qui offre de sérieuses difficultés.
Avec le BIA, la valeur n’attendra pas le nombre des années !
Nous adressons nos remerciements à tous les formateurs, et en particulier à Alain Dupont qui a souhaité prendre en quelque sorte une retraite bien méritée, et transmis tous ses documents à Sarah Lejosne qui le remplace avec beaucoup d’efficacité.
Les projets pour 2021
Voici résumés en quelques phrases les projets importants de notre équipe pour 2021 (et les années suivantes) :
– remotiver les pilotes qui n’ont pas volé depuis longtemps
– poursuivre les dispositifs d’incitation (une heure de vol avec instructeur offerte aux pilotes brevetés en dehors de l’heure de prorogation obligatoire), activation du dispositif REV (remise en vol) pour les pilotes ULM, journée de .découverte du vol à voile pour les auditeurs du BIA)
– relance des vols de voyage
– relance du partenariat avec les communautés d’agglomérations, notamment dans le cadre de leur projet de septembre 2021, commémorant le centenaire du Brevet de Pilote de « Bessie Coleman » et de l’inauguration d’une salle de l’aéroclub à son nom.
– passage au contrôle technique des planeurs
– reprise de l’activité planeur avec l’arrivée des beaux jours
– organisation du stage de Troyes
– tour de France avion pour des jeunes malades, en liaison avec le CHU de Rouen (fin juin début juillet)
– offre de vols de découverte pour les soignants du Centre Hospitalier d’Abbeville
– et bien sûr toutes les activités habituelles de l’aéroclub,
Le tout évidemment avec une sécurité accrue et, tant que cela sera nécessaire, dans le strict respect des gestes barrière.
Osons rêver à une belle période pour voler !
Crédits Photos : Aéroclub d’Abbeville, Facebook et Françoise Sockeel
Retour d’expérience sur une belle aventure : la fête aérienne des 90 ans de l’aéroclub d’Abbeville-Baie-de-Somme !
Un avion de tourisme de type cessna à travers le rotor du dauphin de la 35F. Dimanche 13 Septembre 2020
Malgré quelques esprits chagrins qui présageaient, bien trop tôt, d’une chronique d’un échec annoncé, nous avons géré la fête aérienne des 12 et 13 Septembre 2020 avec efficacité, ténacité et sécurité pour tous.
Ce fût 2 jours de Passion aéronautique partagée, avec tous nos invités, intervenants et Femmes Pilotes.
Les Femmes Pilotes d’Abbeville !
C’est avec un calendrier serré, riche en invités, triés sur le volet, que nous avons enthousiasmé les adhérent(e)s venus de toutes contrées pour nous assurer de leur amitié !
Dès le vendredi soir, les avions des premiers passionnés ont fait leur arrivée !
Place aux avions « Vintage » de l’Association « Renaissance du Caudron Simoun » !
Une première soirée de l’amitié, apéro et moules-frites de William déclenche les festivités !
Dès le samedi matin, expositions, conférences historiques et films sur les « Femmes Pilotes » et l’aéronautique en Picardie se succèdent jusqu’à la nuit tombée ! La Marine Nationale, l’Armée de l’Air nous accompagnent dans cette promotion des Carrières !
Puis vers 19h « Soirée de Gala! »
En présence d’ « Édouard Brondel » arrière-arrière petit-fils de Gaston Caudron, créateur-visionnaire avec son frère Gaston, des Avions Caudron à Rue et de « Christine Debouzy » présidente de l’Association Française des Femmes Pilotes qui offre aux lauréates de l’année la bourse aéronautique chèrement gagnée !
Demain est un autre jour !
Nous le verrons bientôt !
Francoise Sockeel
Crédits photos : Vincent Détaille, Romuald Le Henaff ( Marine Nationale)
Quelques infos générales de notre Président Jean Pierre Lignier, sur la situation du club depuis le confinement
Vous l’avez sans doute remarqué, le mauvais temps a sévi depuis le 1 er janvier jusqu’au 16 mars, début du confinement. Et alors, miracle (façon de parler !) le soleil est arrivé et ne s’est que très peu interrompu durant ces deux derniers mois. Il est dans doute de connivence avec les oiseaux et autres animaux qui ainsi ont pu s’épanouir en toute tranquillité.
Et nous sommes restés cloués au sol ! Alors comment l’aéroclub vit-il cette période ?
Pas tous comme ça, bien sûr !
Tous les responsables sont restés opérationnels et ont assuré la veille, la surveillance, et la continuité administrative et relationnelle avec nos différents interlocuteurs dont les autorités de tutelle. – Il a fallu annuler notre assemblée générale annuelle, prévue pour le 4 avril. Je ne sais pas encore si nous pourrons, et s’il sera nécessaire, de la programmer pour l’automne. Il y a un impératif cependant : la présentation des comptes financiers et du rapport d’activité. C’est en principe obligatoire une fois par an pour toute association. – Le Conseil d’Administration du 3 avril a été annulé. Celui du 3 juillet reste incertain. Tout dépendra des autorisations de tenue de réunions à plus de 10 personnes qui seront accordées ou non d’ici là. – La fête aérienne des 90 ans, prévue pour les 12 et 13 septembre a été remplacée par un weekend portes ouvertes moins ambitieux et moins lourd tant financièrement que règlementairement. Il n’était pas possible en effet, compte tenu des circonstances, de nous engager dans la réservation d’un plateau aérien à la hauteur de l’événement. Mais les portes ouvertes elles-mêmes restent tributaires de ce qui sera autorisé à la fin de l’été. Si cela peut se faire, nous compterons évidemment sur vous. Voici le lien pour voir les préparatifs !
– Le BIA : les cours présentiels n’ont pu se terminer tels qu’ils étaient prévus. Par conséquent, pour boucler le programme, nous nous sommes lancés dans une formation par vidéo conférence, qui s’est plutôt bien déroulée malgré quelques inévitables couacs. Une expérience nouvelle pour les formateurs. L’examen lui-même ne s’est pas tenu le 20 mai comme c’était annoncé. A ce jour on ne sait pas quand il aura lieu.
Pourtant , ils ont tous bien révisé !!!!
– Jean-Yves a été placé en chômage partiel. Il venait une fois par semaine pour un peu de nettoyage, de vérifications et de tonte (eh oui ! l’herbe a continué à pousser). Depuis début mai, il travaille 3 jours sur 5, et reprendra à plein temps au début juin.
– Olivier venait de régulièrement pour achever la mise en état des planeurs, qui étaient donc prêts pour la reprise des vols en solo le 14 mai (premier pilote à s’envoyer en l’air : Alexandre FIERAIN, sur Duo Discus, suivi de peu par Olivier et Suzanne).
Alexandre lors de son premier 400 km, cette année !
– Pendant le confinement, il a été possible de procéder à une révision du Nynja, grâce aux deux Philippe et à Jean-Yves. Nous avons convoyé le DR 400 jusqu’à l’atelier de maintenance de Lille Lesquin, où il subira sa visite des 6 ans , avec une immobilisation probable jusqu’à la fin juin. – L’activité aérienne a été nulle pendant 2 mois, sauf pour le C 172 F-HABE, utilisé par la Police de l’Air et des Frontières.
Il n’est pas chez nous, mais il a de l’allure, non ?
– Les planeurs ont bien entendu été cloués au sol, comme les autres appareils. Le stage annuel de Troyes est évidemment compromis dans sa forme habituelle. Peut-être un cantonnement à Abbeville cette année ?
Il faut cependant que chacun soit bien conscient qu’il est nécessaire que l’activité reprenne. Vous connaissez les conditions actuelles, évidemment contraignantes. J’espère qu’elles seront très vite allégées.
Même elle, si il le faut !!!
L’équipe dirigeante.
A bientôt pour de meilleures nouvelles et un retour bien géré !
Chers Amis Pilotes, Ça y est ! Nous avons l’autorisation de reprendre les vols en solo, pas de double commande, pas de VI, Les personnes qui n’ont pas fait de vol de reprise en début d’année vous devrez attendre encore un peu ! N’oubliez pas les Gestes Protecteurs et Port du masque obligatoire sur le terrain. Voilà bon vol à tous.
Gardons nos masques et les bons protocoles nécessaires !
N’hésitez pas à vous renseigner à l’aéroclub pour nous retrouver et de nouveau prendre l’air !
Alors, Alex le Champion du « Pôle Espoir », on piaffe pour la reprise !!!
Et n’oubliez pas, notre projet est toujours là !
La Fête Aérienne d’Abbeville pour les 90 ans de la Fondation de l’Aéroclub et le 10ème Anniversaire du Rassemblement des Femmes de l’Air, on y croit !
Les préparatifs sont toujours en cours, et voilà !
Voici l’accès au lien du site Internet de la Fête Aérienne, qui sera réactualisé en fonction des nouveautés et directives officielles.
Chers amis, vous connaissez tous la situation sanitaire difficile que nous vivons actuellement.
Ils semblent cependant nécessaire de rappeler les consignes les plus évidentes et les lois en vigueur en ces temps de tempêtes familiales et professionnelles pour tous !
Voici donc un rappel des dernières consignes officielles du gouvernement
Message FFA,
« Mesdames, Messieurs les Dirigeants des Aéroclubs Fédéraux,
Récemment, nous vous avons transmis des recommandations qui ont été reçues positivement par la plupart d’entre vous. Nos recommandations ne sont pas prises à la légère : ce sont des décisions communes de la commission médicale fédérale associée à la direction technique nationale (en relation avec le Ministère des Sports) et au Bureau Directeur (en relation avec la DGAC).
Mais la situation évolue très rapidement, et le Président de la République dans une nouvelle intervention hier soir, a déclaré que « Nous sommes en guerre » contre ce virus.
Aussi, de nouvelles mesures s’imposent à tous.
Les autorités gouvernementales ont décrété des mesures strictes de confinement par la publication d’un arrêté modificatif qui prévoit désormais la fermeture de tous les lieux d’établissements physiques qu’ils soient couverts ou de plein air. Nos aéroclubs et nos aéronefs font intégralement partie de cet arrêté désormais que vous pouvez retrouver ici :
Il est donc impératif de suivre les consignes gouvernementales et de suspendre toute activité au sein des aéroclubs fédéraux (au sol et en vol) jusqu’à la fin de la période de confinement quand celle-ci sera annoncée.
Les déplacements sont interdits sauf pour des cas précisés par les autorités et uniquement à condition d’être munis d’une attestation téléchargeable sur le site du ministère de l’intérieur où figure également un modèle d’attestation sur papier, information & document à cette adresse :
D’ores-et-déjà, la FFA a pris contact avec la DGAC pour étudier des modalités exceptionnelles d’allégement pour l’ensemble des pilotes privés et des aéroclubs notamment en ce qui concerne les licences et qualifications de pilotes (renouvellement, prorogation, test en vol etc…), les visites médicales (prolongation exceptionnelle des visites de classe 2 et de classe LAPL etc…) et les aéronefs (renouvellement CDN etc…)
Bien sûr, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive et vous comprendrez aisément que nous n’avons actuellement, au vu de cette crise sans précédent, aucune visibilité sur l’aboutissement de ces demandes.
De plus, pour les aéroclubs ayant des salariés et dont ces derniers sont en activité partielle (chômage partiel), le Gouvernement informe que le site leur permettra de faire toutes les démarches en ligne notamment pour recevoir l’indemnisation prévue par l’Etat.
Le Gouvernement ajoute que « Les services du ministère du travail sont particulièrement mobilisés pour rendre ce dispositif le plus simple et le plus rapide possible. Actuellement, les services accordent l’autorisation d’activité partielle en moins de 48 heures. Malgré leur mobilisation, compte tenu de l’afflux prévisible de demandes, il est possible que ces délais s’allongent de quelques jours. Quoiqu’il en soit, les aides versées aux entreprises au titre du chômage partiel seront calculées à partir de la date de demande, même si l’autorisation de l’administration intervient quelques jours plus tard. ». Vous trouverez également en pièce jointe le « Gouv’Actu » du 16 mars 2020.
Enfin, concernant les activités de la Fédération, il est clair que tous les stages de type RSFI, RSFE etc. ainsi que toutes les compétitions sportives prévues jusqu’à la fin de la période de confinement sont suspendus.
A cet instant, la sélection finale du Tour Aérien des Jeunes pilotes (prévue fin mai) est maintenue. Les jeunes pilotes désirant participer au TAJP 2020 peuvent continuer à s’inscrire sur le site internet de la FFA jusqu’au 13 avril comme prévu.
Bien évidemment, tous ces dispositifs sont évolutifs compte tenu de la situation changeante, quasiment au jour le jour.
Je vous informe que sur demande préfectorale, toute activité de l’aéroclub est suspendue jusqu’à nouvel ordre pour les raisons sanitaires que nous connaissons tous maintenant. Il s’agit des vols privés, baptêmes de l’air, vols d’instruction… et ce quel que soit le type d’appareil (avion, planeur, ulm), des cours en salle, simulateurs… Je vous invite cependant à ne pas rester totalement « coupé » de notre club: des contacts téléphoniques, par courriels… sont toujours possibles et vivement souhaitables. Je vous informerai de toute évolution de cette situation. À bientôt .
Jean Pierre Lignier , Président de l’aéroclub.
Tout le Monde reste au sol et prend en compte les consignes de sécurité !
Même si certains peuvent essayer d’autres moyens plus personnels et efficaces, à voir !!!!
Philippe Pallu à la préparation de son anti-virus !
Restons tous au calme et respectons les consignes de base !
Il y a toujours moyen de faire un petit vol d’essai !
À 1 m de distance, s’il vous plaît !
Continuez à garder le contact, l’aéroclub est toujours présent pour vous !
À bientôt pour des nouvelles plus rassurantes et des retrouvailles aériennes